L'imam Yahyâ Ibn 'Ammâr (m. 422 H) : Allah est sur le Trône avec Son essence (bi-dhâtihi) - Réfutation du jahmite Gibril F. Haddâd relatif à ses allégations sur l'imam Adh-Dhahabi

Publié le par Abd Allah Al-firansî

 

L'imam hanbalite Aboû Zakariyyâ Yahyâ Ibn 'Ammâr As-Sijistâni (m. 422 H), qu'Allah lui fasse miséricorde, dit dans sa épître (risâla) :

 

 

لا نقول كما قالت الجهمية: "إنه تعالى مداخل للأمكنة وممازج بكل شيء ولا نعلم أين هو "، بل نقول: هو بذاته على العرش وعلمه محيط بكل شيء، وعلمه وسمعه وبصره وقدرته مدركة لكل شيء. وذلك معنى

قوله {وَهُوَ مَعَكُمْ أَيْنَ مَا كُنْتُمْ} فهذا الذي قلناه هو كما قال الله وقاله رسوله

 

 

 

 

Traduction :

 

« Nous ne disons pas (autre traduction possible : nous ne professons pas) ce que disent les jahmites (al-jahmiyya) : "Il (Allah), exalté soit-Il, est à l'intérieur des endroits (amkina), mélangé à toute les chose et nous savons pas où Il est". Plutôt nous disons qu'Il est avec Son essence (bi-dhâtihi) sur le Trône et Sa science englobe toute chose. Sa science, Son ouïe, Sa vue, Sa puissance englobent toute chose. Tel est le sens de Sa parole «Il est avec vous où que vous soyez » (sourate 57 - verset 4). Voilà ce que nous disons (professons), comme l'ont dit Allah et Son Messager.»

 

 

Ces propos de Yahyâ Ibn 'Ammâr sont cités par l'imam Adh-Dhahabi dans « al-'oulouww li-'aliyy al-ghaffâr » (p. 245), « moukhtasar al-'oulouww » ( éditions al-maktab al-islâmî, Beyrouth, 1991 G, p. 263) ainsi que dans « kitâb al-'arch » (p. 340 du vol. 2). Une partie de ses propos est également cité par Ismâ'îl Al-Asbahâni dans « al-houjja fî bayân al-mahaja » (2/107).

 

 

 

 

Dans « al-'oulouww li-'aliyy al-ghaffâr » , l'imam Adh-Dhahabi dit en guise de remarque des propos de Yahyâ Ibn 'Ammâr :

 


قلت : قولك بذاته هذا من كيسك ولها محمل حسن ولا حاجة إليها فإن الذي يأول استوى يقول أي قهر بذاته وإستولى بذاته بلا معين ولا مؤازر

 

 

Traduction :

 

« Je dis : (Quant à) ta parole « avec Son essence» (bi-dhâtihi), cela fait patie de ton «kays» (finesse, subtilité, perspicacité, sagacité, tact) et elle y contient une bonne interprétation (mahmal hasan) mais elle n'est pas nécessaire parce que celui qui interprète istawâ (Il S'est établi) dit «qahara bi-dhâtihi» (Il a dominé avec Son essence) et «istawlâ bi-dhâtihi» (Il S'est emparé avec Son essence) sans aucune aide ni assistance. »

 

 

Le jahmite Gibril F. Haddâd a traduit le mot «kays» par «sac» (qui est en arabe : kîs). Sa traduction implique que l'imam Adh-Dhahabi s'est adressé à Yahyâ Ibn 'Ammâr d'une manière péjorative en disant «(Quant à) ta parole "avec Son essence", elle vient de ton sac», c'est-à-dire, qu'elle (la parole «avec Son essence») vient de lui et qu'il a inventé.

 

 

 

savane-2.jpgLa vérité est que l'imam Adh-Dhahabi fait remarquer la perpicacité de Yahyâ Ibn 'Ammâr qui veut par l'utilisation de sa parole («avec Son essence») distinguer le vrai du faux. Son utilisation est (en effet) une redondance (un pléonasme) et son emploi n'est pas nécéssaire bien que c'est correct. En linguistique, la redondance est une figure de style qui consiste en une répétition inutile d'un mot, ou expression de la même idée par deux formulations différentes au sein d'une même phrase. La redondance exprime la même idée par une accumulation de synonymes, elle est proche de l'accumulation et du pléonasme.

 

Exemple de redondance : « Je monte en haut »; Le verbe «monter» sous entend toujours une direction vers le haut. L'ajout « en haut » n'est pas nécesaire en soi mais son utilisation permet d'insister, de confirmer, de renfoncer l'idée de monter.

 

L'affirmation « Allah S'est établi (istawâ) sur le Trône » est explicite en soi et ne laisse aucune place aux ambiguités : Allah est bel et bien établit (moustawin) sur le Trône, c'est Lui qui est établit, et pas un autre. Ainsi le fait de rajouter «avec Son essence» (Lui même, en Personne) est ici une redondance pour renforcer le sens.

 

Dans sa remarque mentionnée ci-dessus, Adh-Dhahabi explique que ceux dont Yahyâ Ibn 'Ammâr réfutent utilisent eux-mêmes l'expression «bi-dhâtihi» dans leurs interprétations métaphoriques (ta'wîlât) de «istiwâ» par «qahara» et «istawlâ». Adh-Dhahabi veut signifier par là qu'il n'est pas nécessaire d'employer l'expression «bi-dhâtihi» car les innovateurs eux-mêmes ne n'en rejettent pas l'utilisation mais juste ils interprétent faussement «istawâ» par «qahara» et «istawlâ».

 

Les Pieux prédécesseurs (salaf) ont expliqué que «istawâ» a le sens de «irtafa'a» (s'élever). Les verbes «istawâ» et «irtafa'a» sont tous deux réfléchis. L'expression «bi-dhatihi» signifie «avec Son essence» (autres traductions proches : «Lui-même» et «en Personne») et l'employer avec le verbe «s'élever» (irtafa'a/istawâ) peut paraître redondant puisque le verbe « s’élever » est un verbe réfléchi qui lie toujours l'action au sujet . Pour mieux insister sur l’aspect réfléchi du verbe « istawâ », l'imam Yahyâ Ibn 'Ammâr a rajouté «bi-dhâtihi» afin de renforcer la forme réfléchie du verbe en question.

Voilà donc que ce qu'a réellement voulu dire Adh-Dhahabi d'autant plus qu'il fait exactement la même remarque concernant les propos de l'imam Aboû Nasr As-Sijzî. Dans «moukhtasar al-'oulouww» (page 267, éditions al-maktab al-islâmi, Beyrouth, 1991 G), l'imam Adh-Dhahabi mentionne les dires d'As-Sijzî comme suit :


 

أئمتنا كسفيان الثوري، ومالك، وحماد بن سلمة، وحماد بن زيد، عبد الله بن المبارك، والفضيل بن عياض، وأحمد بن حنبل، وإسحاق بن راهويه متفقون على أن الله سبحانه وتعالى بذاته فوق العرش، وعلمه بكل مكان

 

Traduction :

 

« Nos imams, tels que Soufyân Ath-Thawrî, Mâlik, Hamâd Ibn Salama, Hamâd Ibn Zayd, 'Abdoullâh Ibn Al-Moubarak, Al-Foudhayl Ibn 'Iyâdh, Ahmad Ibn Hanbal et Ishâq Ibn Rahaywah sont unanimes (moutafiqoûn) pour dire qu'Allah, glorifié et exalté soit-Il, est au dessus du Trône avec Son essence (bi-dhâtihi) et que Sa science est en tout lieu.»

 

 

 

Pour en savoir plus sur l'imam As-Sijzî et sa croyance, veuillez lire les deux articles suivants (les liens sont cliquables) :

 

 

 

 

 

 

 

Concernant les propos tenus par l'imam As-Sijzî cités ci-dessus, Adh-Dhahabî fait le commentaire suivant :

 

 

هذا الذي نقله عنهم مشهور محفوظ سوى كلمة "بذاته" فإنها من كيسه ، نسبها إليهم بالمعنى ؛ ليفرق بين العرش وبين ماعداه من الأمكنة

 

 

 

Traduction :


«Je dis : Ceci est ce qu'il a cité d'eux est connu est préservé excepté l'expression «bi-dhâtihi» (avec Son essence) car elle fait partie de son «kays» (subtilité, finesse, perscpicacité, intelligence); il la leur a attribué dans le sens afin de faire une distinction entre le Trône et les (divers et nombreux) autres endroits».

 

 

Adh-Dhahabi fait allusion à ce que veut signifier l'imam As-Sijzî qui, par son ajout de l'expression «bi-dhâtihi», cherche à réfuter les mauvaises interprétations (ta'wîlât) des jahmites (al-jahmiyya) et mou'tazilites qui prétendent que «istawâ» a pour sens le fait de dominer, de conquérir et de s'emparer; et c'est pour cela qu'As-Sijzî a lié al-istiwâ' (le fait de s'établir) au Trône en disant «bi-dhâtihi». L'imam Adh-Dhahabi est tout simplement en train de nous expliquer que si certains imams de la Sounna ont employé ce terme, c'est tout simplement parce que le contexte le nécessitait afin de préserver la vérité contre les gens du faux, même si lui-même réprouve son utilisation à cause d'un effet de redondance bien qu'il considère cependant son utilisation comme étant correct (lahâ mahmal hasan).

 

Il est rapporté avec une chaîne de transmission authentique (sanad sahîh) que Hammâd Ibn Zayd (m. 179 H) dit :


إِنَّمَا يَدُورُونَ عَلَى أَنْ يَقُولُوا لَيْسَ فِي السَّمَاءِ إِلَهٌ


Traduction :


 

«Ils (les jahmites) ne tournent qu'autour du fait de dire qu'il n' y a pas de Divinité au dessus du ciel (fî samâ')»

 

 

 

Cette annale est rapporté par l'imam Aboû Bakr Al-Khallâl dans «as-sounna» (vol. 5, p. 91, éditions dâr ar-râya, vérifié par 'Atiya Ibn 'Atîq Az-Zahrani) ainsi que par 'Abdoullah; le fils de l'imam Ahmad, dans le «mousad» de son père (vol. 45, p. 566-597, vérifié par Chou'ayb Al-Arna'oût, éditions mou'sasa ar-risâla; Shou'ab Al-Arna'oût dit : cette annale est authentique jusqu'à Zayd Ibn Hammâd).

 

 

Ces propos de Hammâd Ibn Zayd sont également rapportés par l'imam Adh-Dhahabi dans «moukhtasar al-'oulouww» (partie scannée de la page 146) :

 

 

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Traduction :

 

Soulaymân Ibn Harb dit : J'ai entendu Hammâd Ibn Zayd dire :

«Ils (les jahmites) ne tournent qu'autour du fait de dire qu'il n' y a pas de Divinité au dessus du ciel (fî samâ')»

 

 

 

L'imam Adh-Dhahabi commente les propos de Hammâd Ibn Zayd (cf. «al-'oulouww lil-'aliyy al-ghaffâr» d'Adh-Dhahabi, p. 146, éditions al-maktab al-islâmi, Beyrouth, 1991 G) comme suit :


 

مقالة السلف وأئمة السنة بل والصحابة والله ورسوله والمؤمنون أن الله عز وجل في السماء، وأن الله على العرش، وأن الله فوق سماواته وأنه ينزل إلى السماء الدنيا؛ وحجتهم على ذلك النصوص والآثار. ومقالة الجهمية أن الله تبارك وتعالى في جميع الأمكنة -تعالى الله عن قولهم-، بل هو معنا أينما كنا بعلمه. ومقال متأخري المتكلمين أن الله تعالى ليس في السماء، ولا على العرش، ولا على السموات، ولا في الأرض، ولا داخل العالم، ولا خارج العالم، ولا هو بائن عن خلقه، ولا متصل بهم، وقالوا: جميع هذه الأشياء صفات الأجسام والله تعالى منزه عن الجسم. قال لهم أهل السنة والأثر: نحن لا نخوض في ذلك ونقول ما ذكرناه إتباعا للنصوص وإن زعمتم، ولا نقول بقولكم؛ فإن هذه السلوب نعوت المعدوم، تعالى الله جل جلاله عن العدم، بل هو موجود متميز عن خلقه موصوف بما وصف به نفسه من أنه فوق العرش بلا كيف

 

 

Traduction :

 

 

« Je dis : Le propos des Anciens (salaf) et des imams de la Sounna -bien plus, celui des Compagnons (du Prophète), d'Allah, de Son Messager est des Croyants - est qu'Allah, le Sublime et le Majestueux, est au dessus du ciel, et qu'Allah est sur le Trône, et qu'Allah est au dessus de ses sept cieux, et qu'Il descend au ciel le plus bas. Et leur preuve à ce sujet réside dans les textes (scripturaires) et les annales (rapportées). Le propos des jahmites (al-jahmiyya) est qu'Allah, béni et exalté soit-Il, et dans tous les endroits, puisse Allah être élevé au dessus de ce qu'ils professent. Plutôt Il (Allah) est avec nous où que nous soyons avec Sa science (et non pas avec Son essence). Et le propos des dialecticiens (al-moutakalimîn) postérieurs est (celui consistant à dire) qu'Allah n'est pas au dessus du ciel (fî samâ'), ni sur le Trône, ni sur les cieux, ni sur terre, ni à l'intérieur de l'univers, ni à son extérieur, ni qu'Il est séparé et distinct (bpa'in) de Sa création et ni lié à eux. Ils disent : L'ensemble de toutes ces choses sont les attributs des corps et Allah est exempt d'être un corps. Les ahl as-sounna wa al-athâr (les gens de la Sounna, les sunnites) leur disent : Nous ne rentrons pas dans ces choses et nous disons ce que nous avons mentionné (c'est-à-dire le fait qu'Allah soit au dessus du Trône) en suivant les textes (scripturaires, révélés)) et ce même malgré votre prétentions (ou ce que vous prétendez), et nous disons pas ce que vous dites, parce que ces attributs de négation (que vous utilisez) ne sont autre que des attributs de non-existance, puisse Allah, le Sublime et le Majestueux, être élevé au dessus de l'inexistance. Plutôt Il existe, (bien) distingué de Sa création, et décrit avec ce qu'Il S'est décrit pour Lui-même, à savoir qu'Il est au dessus du Trône, sans chercher le comment (bi-lâ kayf).»

 

 

Il y a deux points importants à noter :

 

  • L'imam Adh-Dhahabi est innocent de la croyance du jahmite G. F. Haddâd qui prétend qu'Allah n'est ni à l'intérieur de Sa création ni même à l'extérieur, tout comme le professent d'ailleurs tous les ach'arites néo-jahmites. Adh-Dhahabi dit clairement que ceux (parmi les moutakalimîn) qui ont décrit Allah de la sorte ne font que décrire le Créateur avec l'inexistance, c'est-à-dire le néant.
  • Le jahmite G. F. Haddâd utilise la désapprobation de l'imam Adh-Dhahabi concernant de l'expression «bi-dhâtihi» d'une telle manière à faire dire à l'imam ce qu'il n'a pas dit. Même si Adh-Dhahabi réprouve l'emploi de cette expression (bien qu'il ne la condamne pas non plus de manière absolue), il affirme néanmoins clairement al-istiwâ' et al-'oulouww (l'élévation) pour Allah à la manière des Anciens (salaf) sans chercher le comment.

 

 

Le grand savant malikite, l'imam Ibn Abî Zayd Al-Qayrawâni (m. 386 H) a également employé l'expression «bi-dhâtihi». Dans sa célèbre épître (risâla), il dit :

 

وأنه فوق عرشه المجيد بذاته ، وهوبكل مكان بعلمه

 

Traduction :

 

«Et Il (Allah) est au dessus de Son Glorieux Trône avec Son essence (bi-dhâtihi), et Il est en tout lieu avec Sa science.»

 

 

L'imam Adh-Dhahabi commente les propos de l'imam malikite Ibn Abî Zayd Al-Qayrawânî en disant (cf. «moukhtasar al-'oulouww», p. 255-256; éditions al-maktab al-islâmi, Beyrouth, 1991 G) :

 

وإنما أراد ابن أبي زيد وغيره التفرقة بين كونه معنا وبين كونه فوق العرش فهو معنا بالعلم وهو على العرش كما أعلمنا حيث يقول : الرحمن على العرش استوى

 

 

 

Traduction :

 

 

«Ibn Abî Zayd ainsi que d'autres voulaient signifier par la distinction entre la proximité d'Allah avec nous et le fait qu'Il soit au dessus du Trône, car Il est avec nous avec Sa science et Il est sur le Trône nous a été fait savoir lorsqu'Il dit : "Le Tout-Miséricordieux S'est établi sur le Trône (sourate 20 - verset 5)" »

 

 

 

 

Et Adh-Dhahabi poursuit :

 

 

وقد تلفظ بالكلمة المذكورة جماعة من العلماء كما قدمنا، وبلا ريب أن فضول الكلام تركه من حسن الإسلام وكان ابن أبي زيد من العلماء العاملين بالمغرب، وكان يلقب بمالك الصغير، وكان غاية في معرفة الأصول، وقد نقموا عليه في قوله بذاته، فليته تركه

 

 

« Et un groupe de savants se sont exprimés avec cette dite parole comme nous l'avons déjà vu précédemment, et sans aucun doute, délaisser le superflu de parole fait partie des bons côtés (ou caractères) en Islam. Et Ibn Abî Zayd faisaient partie des savants habitant au Maghreb et il était surnommé le "Petit Mâlik" et excellait dans la connaissance des fondements (ousoûl), et ils ont montré de l'hostilité à son égard pour sa parole "bi-dhâtihi", si seulement il avait délaissé.»

 

 

Dans son ouvrage «siyar a'lâm an-nouboulâ'» (vol. 19, p. 607), il dit :

 

 

«Nous avons mentionné qu'il n'y a pas besoin de cette expression "bi-dhâtihi" car elle perturbe l'âme, la délaisser est plus convenable (sûre), et Allah est le plus savant.»

 

 

 

Adh-Dhahabi considère qu'il est mieux de délaisser cette expression mais pas dans le sens où ses implications pourraient être fausses et réprouvées comme l'imaginent les jahmites. On en conclut tout simplement qu'Adh-Dhahabi préfère éviter l'emploi de l'expression "bi-dhâtihi" pour des raisons qui sont davantage lié à la forme qu'au fond.

 

 

Les imams Ibn Abî Zayd et Yahyâ Ibn 'Ammar étaient sunnites dans la croyance et n'ont rien à voir avec la croyance hérétique des jahmites et des ach'arites postérieurs et contemporains qui renient le fait qu'Allah soit réellement au dessus du Trône tout en étant séparé et distinct de Sa création.Les ach'arites primitifs ne niaient pas cela.

 

 

Veuillez à vous reporter à cet article pour en savoir plus sur la croyance des ach'arites primitifs concernant al-'oulouww (l'élévation d'Allah au dessus de Sa création) :

 

 

 

 

 

 

À propos de l'imam Yahyâ Ibn 'Ammâr, le Shaykh de l'Islam Ibn Taymiyya, qu'Allah lui fasse miséricorde, nous dit :

 

 

« Ils (les anciens) ont dit : "Les mou'tazilites sont les travestis des philosophes et les Ach'arites sont les travestis des mou'tazilites". Yahyâ Ibn 'Ammâr disait : "Les mou'tazilites sont les jahmites mâles et les Ach'arites sont les jahmites femelles." »

( Voir majmou' al-fatâwa de l'imam Ibn Taymiyya, vol. 6, p. 359 )

 

 

 

Et Allah demeure le plus savant.

 

 

        Source : www.ou-est-allah.fr / www.secte-ach3arite.fr

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